Depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, les lycéens et étudiants ont parfois modifié leurs perspectives concernant la rentrée prochaine. Le critère géographique a notamment été un point de réflexion pour choisir leur formation. Le 28 mai, un sondage à ce sujet a été publié par l’agence de conseil Canévet et associés, en partenariat avec l’Ifop. Il a été réalisé auprès de 250 lycéens et 752 étudiants. Selon les résultats, un futur bachelier sur quatre reconnaît que la crise a eu un impact sur ses choix d’orientation, qu’il s’agisse d’un changement sur Parcoursup ou d’une influence sur la hiérarchie de leurs vœux.
Pour 73% d’entre eux, ils envisagent de privilégier les formations les plus proches de leur domicile. Ils comptent également choisir une formation moins onéreuse pour 65%. Toutefois, le caractère sélectif ainsi que la durée des études ne semble pas les préoccuper. Concernant un projet d’études ou de travail à l’étranger, ils sont 45% des sondés à avoir décidé d’y renoncer.
Les lycéens et étudiants sont bien souvent inquiets pour la poursuite de leurs études. Ils sont 60% à penser que les conditions d’enseignement à l’heure du Covid-19 ont eu ou vont avoir un impact négatif sur leurs études. Une crainte qui concerne davantage les étudiants en université (68% contre 51% hors université). «Une année scolaire amputée de plusieurs mois, des examens et concours bouleversés, tout cela laisse des traces», indique Manuel Canévet.
De plus, 42% des sondés estiment que les conditions d’enseignement à distance auront un impact négatif sur leur carrière. Un chiffre qui monte à 64% pour les étudiants en 5e année et plus, dont l’insertion professionnelle est imminente.
Si 67% des sondés ont trouvé les mesures assurant la continuité pédagogique efficace, ils ne sont que 56% à se dire prêts à continuer d’étudier à distance.
(Source: article Le Figaro Etudiant) – Lire le sondage IFOP